

Avec le mois de juin arrivent les premières pluies. La terre poussiéreuse, écrasée par des températures de 45° en févier mars, avril et mai, commence à verdir. Les pluies abondantes en juillet permettent de préparer les champs qui sont d’abord labourés, avec la charrue collective, tirée par une paire de bœufs.
Les cultures vivrières à Ibel sont le maïs, semé en premier il est déjà à l’épiage, l’arachide, le gombo et les courges. Pendant cette période les villageois abandonnent leurs autres activités pour travailler aux champs.
Un mode d’agriculture vivrière mis en danger
Des occidentaux commencent à arriver la région et achètent de grosses propriétés de terres (grosses = plus de 10 hectares, c’est à dire plus que ce que peut travailler une famille, même nombreuse) et cela bouleverse les traditions (droits de passage, droit de pacage pour les bêtes). Ces grosses fermes seront obligé d’employer des pesticides.
Les déchets plastiques
Les sacs plastiques achetés ne passent pas la saison chaude, ils sont détériorés par le soleil de plomb.
La seule solution sera d’investir sur des bidons placés dans chaque quartiers. Seydou, le responsable, fera alors la ramassage des ordures, comme chez nous, en vidant ces bidons dans la benne du tricycle porteur. Il faudra collecter des fonds pour faire avancer ce projet.
L’équipe
L’idée de départ était de les transporter à la déchetterie de la vile voisine, Kedougou. Mais il s’avère que cette déchetterie ne les recycle pas, elle les verse dans un dépôt à l’extérieur de la ville, comme ceux que nous avions chez nous.
Pour le coup des villageois se disent que ce n’est pas la peine de faire des frais pour les transporter à Kédougou…… Le chef du village et les sages vont prospecter la commune pour voir où installer un dépôt …..











